La structuration des filières

Le cheptel gersois se maintient avec 102 élevages de plus de 50 brebis, avec l’attrait d’un retour sur investissement rapide. De plus, avec les règles PAC, les céréaliers sont sensibilisés à cet élevage en zone difficile, permettant également la valorisation des intercultures, des couverts végétaux et des cultures additionnelles. Il faut également souligner que la part des surfaces fourragères avec des rotations longues est intéressante lorsque l’on est en agriculture biologies.

Dans le contexte actuel, les consommateurs sont en attente de produits respectant le bien-être animal, la préservation de l’environnement, la qualité sanitaire, la proximité et la traçabilité ; et les éleveurs en recherche de valorisation par le circuit court.

Recherche des bouchers et GMS souhaitent également développer les circuits de proximité avec plus de produits affichés « locaux ».

De plus, lorsque l’on pose la question aux producteurs d’Agneaux de l’utilité d’une marque « Agneau du Gers », seulement 19.5% ne la souhaitent pas.

Objectif du projet de structuration de cette filière

Structurer et consolider une filière territoriale « Agneau du Gers » par la valorisation de cette production locale en répondant aux enjeux du territoire, de la demande des consommateurs et en assurant aux producteurs un débouché à prix rémunérateurs.

Le projet bénéficie d’un accompagnement via un appel à projet Ingénierie territoriale (16.7.2 du PDR Midi-Pyrénées) jusqu’au 30/06/2023 afin d’accéder à des fonds du FEADER (l’Europe 58%) et de la Région Occitanie (42%).

Les éléments clés de la filière

Différents travaux entre les acteurs économiques de l’aval et les éleveurs ont permis d’identifier les freins et les atouts de cette filière. Suite à différents échanges entre les acteurs de l’amont et de l’aval et aux enseignements tirés de l’étude de 11 filières territorialisées en Bourgogne Franche comté, le nouveau plan d’actions a été définit.