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Le dispositif de vaccination

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Les informations générales

La vaccination seule ne permettra pas d’éviter une nouvelle épizootie.Elle constitue un outil de prévention additionnel, en complément des mesures déjà mises en œuvre notamment le respect des mesures de biosécurité à tous les maillons de la filière.

  • La vaccination concerne tout le monde à partir du 1er octobre 2023

La vaccination s’appliquera de manière obligatoire à tous les élevages commerciaux de plus de 250 (à un instant T) canards de production de chair et de foie gras (Pékin, Barbarie et mulard) sur l’ensemble du territoire métropolitain (hors Corse), pendant toute l’année à compter du 1er octobre 2023.

La vaccination restera volontaire pour les élevages de canards reproducteurs de l’étage multiplication dont la production (oiseaux d’un jour ou œufs à couver) est destinée au commerce national exclusivement.

La vaccination sera interdite pour les canards reproducteurs dont les produits sont destinés à l’exportation afin de ne pas bloquer certains flux commerciaux d’exportation.

  • Le vaccin utilisé

Le premier marché a été attribué le 8 août au fabriquant BOEHRINGER INGLEHEIM ANIMAL HEALTH FRANCE pour le vaccin VOLVAC B .E.S.T AI + ND . Un autre marché sera lancé d'ici la fin d'année pour commander de nouvelles doses.

  • Les mesures de gestion en cas de foyer IAHP

En cas d’apparition d’un foyer IAHP, la vaccination préventive se poursuivra pour les lots situés en zone réglementée qui n’ont pas terminé le schéma vaccinal initial. Lors de la réalisation de la vaccination de ces lots, un examen clinique par le vétérinaire officiel sera réalisé avant l’acte vaccinal. Si des signes évocateurs de la maladie étaient observés, la vaccination serait suspendue, le signalement notifié aux autorités compétentes et des mesures de restriction et de biosécurité mises en place.

Pour les volailles récemment mises en place, destinées à être vaccinées mais n’ayant pas encore débuté leur schéma vaccinal lors de la survenue d’un foyer, aucune injection ne sera réalisée. Les mesures à appliquer à ces animaux seront celles déployées pour les animaux non vaccinés.

  • Les sanctions en cas de non respect des mesures de vaccination

En cas de non-respect de la vaccination et des mesures de surveillance, des sanctions pénales sont prévues au titre II du livre II du code rural et de la pêche maritime.

 

La vaccination des canards en détail

  • Le rôle du producteur

Administrativement, le producteur doit avoir désigné un vétérinaire sanitaire actif ou un cabinet vétérinaire (Cerfa N°15983*01) et tous ses bâtiments doivent posséder un numéro d’identification INUAV. Dès commande de canetons, le vétérinaire sanitaire doit être averti de la date de mise en place pour planifier les chantiers de vaccination. Le recours à une équipe d'attrapage est possible et devra être anticipé au vu du nombre important de chantiers qui seront à réaliser.

  • Le schéma vaccinal

Le protocole de vaccination des canards de production se présente tel que :

  • Canard de Barbarie femelle et Canard Pékin : protocole vaccinal à 2 doses ;
  • Canard de Barbarie mâle : protocole vaccinal à 2 doses avec un abattage des canards au plus tard à 11 semaines ;
  • Canard mulard : selon les capacités de vaccination :
    • Protocole à 3 doses (J10 - J28 - J56*) des cards jusqu'au 15/03 :
      • V3 obligatoire pour les canards mulards situés dans :
        • 14 communes gersoises du plan Adour : Aignan, Bézues Bajon, Dému, Durban, Eauze, Esclassan Labastide, Fustérouau, Loubédat, Lupiac, Manciet, Masseube, Montaut, Pouydraguin, Ségos.
      • Sont exclus de cette obligation :
        • les canards mulards âges de plus de 56 jours à ma date du 4 décembre 2023. La vaccination reste cependant possible dès lors que le chantier est techniquement faisable et que cela ne compromet pas la vaccination des canards de 56 jours ;
        • Les canards mulards abattus avant l'age de 11 semaines.
      • V3 volontaire dans le reste de la ZRD, en privilégiant les communes situées à la fois en ZRD et ZRP ;
      • V3 volontaire autour des sites stratégiques (site de sélection) dans un périmètre fixé à 3km et autour des élevages de multiplication de canards dans un périmètre fixé à 1km.
    • Protocole à 2 doses pour les autres lots avec décalage de la deuxième dose pour ceux qui ne l'ont pas encore reçue (optimisation du délai de 5 jours permis par l'IT 2023-622, soit un intervalle V1-V2 de 23 jours).

Télécharger l'Instruction Technique 2023-773 du 08/12/2023

  •  Les vaccinateurs

Les vétérinaires sanitaires des élevages superviseront l’administration du vaccin en qualité de vétérinaire mandaté par l’Etat. Par ailleurs, puisque la vaccination est réalisée sous la supervision du vétérinaire mandaté, celle-ci pourra être assurée par :

  • les vétérinaires officiels directement ou d’autres vétérinaires en exercice ;

  • les éleveurs (propriétaires ou détenteurs des volailles) ou leurs salariés dans le cadre de l’article L243-2 du code rural et de la pêche maritime selon certaines conditions : elle pourra être effectuée par les éleveurs selon certaines modalités d'encadrement et de supervision. Un travail est en cours visant à définir ces modalités.

  • les techniciens dans le cadre de l’article L243-3, 6° du code rural et de la pêche maritime.

Les formations dispensées par les vétérinaires débuteront semaine 38 pour les techniciens et début octobre pour les éleveurs.

Les mesures de surveillance

La surveillance post-vaccination doit être réalisée dans tous les sites d’élevage détenant des animaux vaccinés, indépendantes du statut vaccinal des animaux.Elle s’appuie sur un réseau de laboratoires agréés et reconnus par l’Etat.

Trois types de mesures de surveillance ont été prévus :

  • Des mesures de « surveillance évènementielle » : le détenteur d’oiseaux surveille ses animaux pour éventuellement identifier des symptômes de maladie et déclare au vétérinaire tout comportement anormal et/ou signes de maladie.

  •  Des mesures de surveillance « passive renforcée » : des prélèvements par écouvillon seront réalisés sur cadavres frais par semaine (dans un maximum de 5 cadavres) par l’éleveur ou le technicien, et les animaux morts seront stockés au froid négatif en attendant les résultats. Les prélèvements seront analysés par rt-PCR en laboratoire reconnus et en cas de résultats positifs, de nouveaux prélèvements seront effectués puis analysés en laboratoires agréés.

  • Des mesures de surveillance « active » : au moins tous les 30 jours, le vétérinaire mandaté fait un examen clinique (avec examen des registres d’élevage) avec réalisation de prélèvements par écouvillon oro-trachéal sur 60 animaux vaccinés. Les écouvillons sont envoyés dans un laboratoire agréé et analysés en rt-PCR temps réel. Lors de la même visite, le vétérinaire réalise, pour tout lot avant départ en salle de gavage ou départ à l’abattoir, des prises de sang sur 20 animaux vaccinés. Les prélèvements sanguins sont envoyés dans un laboratoire agréé et analysés par ELISA-NP. En cas de résultats positifs, le croisement des prélèvements et des prises de sang permettra de confirmer ou d’infirmer la présence de circulation virale active.

Le coût de la vaccination

L'Etat prend en charge financièrement uniquement le vaccin qu'il a commandé. A ce jour un premier marché a été conclu avec Boerhinger Ingleheim pour l’achat de 80 millions de doses du vaccin Volvac B.E.S.T IA+ND. Un deuxième appel d’offres sera prochainement lancé pour une deuxième commande de vaccins permettant de compléter la commande initiale.

Le recours à un autre vaccin éligible à l’utilisation reste à la charge de l’opérateur.

Le coût estimé restant à charge pour l'éleveur est de l’ordre de 17 centimes par canard considérant que l'Etat a pris en charge 85% du coût total de la procédure (vaccination + surveillance). Ce coût sera variable en fonction des ateliers et notamment s’il y a délégation ou pas de l’acte de vaccination.

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