Quel avenir pour les grandes cultures en agriculture biologique ?
Les filières bio sont très interdépendantes, les végétaux des céréaliers, servant de nourriture aux porcs volailles et ruminants des éleveurs. Ainsi la chute de consommations de viande issue d’animaux en bio, impacte par leur sous consommation d’aliments bio, l’utilisation des graines biologiques.
A l’image des actions conduites dans certains pays, deux axes d’amélioration sont possibles sur :
- l’amont en régulant les conversions selon le marché, an par an au fil de l’eau : action à moyen terme.
- l’aval à court terme en recentrant l’intérêt de l’alimentation humaine bio « label de qualité reconnu par l’INAO » vis-à-vis des autres labels divers et variés (HVE, sans désherbant, naturel etc.), en rappelant les aménités positives de la bio sur le travail, la structuration des filières courtes, l’air, l’eau, le sol et l’environnement.
Aujourd’hui la crise est installée. À court terme des solutions d’urgence telles que les enveloppes de crise, n’atténueront le problème que temporairement ; une aide de l’écorégime niveau 3 à 145 €/ha pourrait s‘y ajouter. Cette orientation serait un signe fort d’accompagnement public d’une filière impactée par sa propre croissance.
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