Bonne année à tous
C’est par ces mots de circonstance que démarraient les nombreuses rencontres autour de Didier Guillaume, le ministre de l’Agriculture, le 10 janvier dernier. Enfin une visite ministérielle promise de longue date pour prendre le temps d’aller au fond des sujets ! D’un ton ferme le douloureux dossier des zones défavorisées fût abordé, sur cette petite région agricole de rivière-basse dont nous avons arpenté les nombreux dénivelés. Cette injustice dont nous espérons réparation devant la justice, aurait mérité bien plus d’attention de la part des ministres qui se sont succédés depuis trois ans. De Bézeril à Verlus, en passant par Blanquefort et Saint Justin, l’eau dans notre département a également été mise en avant. D’abord le système Neste, dont l’excellence de sa gestion ne doit pas cacher l’insuffisance des réserves de montagne et la concurrence directe de la métropole toulousaine. Sur le bassin du Midour, le projet de territoire se termine et n’attend plus que les soutiens des élus, pour enfin soutenir cette zone depuis trop longtemps fragilisée. La gestion par les débits sur l’Adour a largement fait ses preuves depuis de nombreuses décennies pour en revendiquer la pérennisation. Sans oublier toutes les petites réserves dont la loi sur l’eau empêche l’aboutissement et sur lesquelles le ministre a longuement argumenté son soutien. La faiblesse des effets de la loi Egalim sur les prix et la nécessaire simplification de la PAC sont autant de sujets pour lesquels l’édile a dû s’expliquer. C’est en affirmant notre soutien à la réforme des retraites et à l’obligation de répondre à l’indécence du niveau de pension des anciens agriculteurs et conjoints d’exploitation que le ministre s’est engagé pour une revalorisation d’étape dans les prochaines semaines. Nous lui avons rappelé que les actuels retraités, comme les futurs, méritent cette reconnaissance nationale. Dix heures de traversée du Gers, d’Est en Ouest, et des dizaines de questions auxquelles nous attendons réponses dans les meilleurs délais…Pour que 2020 soit réellement une bonne année !
Bernard MALABIRADE
Président de la Chambre d’Agriculture du Gers
